mardi 14 avril 2009

Quelle forme d’asexualité ?

Je me souviens avoir lu qu’il « y avait presque autant de forme d’asexualité que d’asexuels ». Comprendre qu’il n’y a pas d’asexuel type.

Je rentre dans la catégorie de ceux qui n’éprouvent pas de désir sexuel. Ensuite, dans le sous-groupe (je ne sais pas si ça se dit, mais tant pis !) de ceux pouvant pratiquer malgré tout. Enfin, dans une certaine mesure.

Aussi loin dont je me souvienne, je n’ai jamais éprouvé de désir. Voir un corps nu, aussi beau soit-il, ne déclenche rien de sexuel en moi.

Je tiens à préciser également que, dès le début, je n’ai pas éprouvé non plus d’aversion envers le sexe, ni de tabou ou d’interdit. C’était comme si la chose m’était étrangère, indifférente.

C’est par amour que je me suis décidé à pratiquer. Vous dire que je n’y prenais pas un certain plaisir, serait mentir, mais ce n’est pas pour autant que j’avais envie ! Depuis j’ai eu l’occasion de lire une définition me correspondant : « le plaisir physiquement oui, mais pas moralement ! ». Pratiquer… un bien grand mot pour le peu de fois que je l’ai fait ! Pas envie… quelque part, je peux dire que « ça me barbe » de pratiquer. Pourquoi faire ? Le plaisir ? Oui, bon, et après ???? Cet argument est insuffisant pour me convaincre de continuer… C’est donc par amour que j’ai pratiqué, différentes amours, s’étalant sur quelques années… Mais si on totalise le nombre de fois total, il est inférieur à la moyenne annuelle de la quasi totalité des hommes.

L’idée de devoir reprendre une activité sexuelle contribue fortement au fait que je ne sois pas retombé en amour depuis quelques années. Si c’était de l’ordre une fois par an, grand maximum, peut-être, mais plus… ça me gave !

Grand argument des sexuels : « faire l’amour nous rapproche ». Peut-être pour certains. Mais j’avoue n’avoir jamais ressenti ça. Asexualité et sexualité, deux mondes opposés qui auront toujours du mal à se comprendre.

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